Idée reçue N°3 : Le syndicalisme c’est les vacances.

Idée reçue N°3 : Le syndicalisme c'est les vacances.

L’origine de cette idée :
Les militants sont, par nature, fréquemment absents de leur poste de travail. Les salariés les entendent dire qu’ils ont été à tel endroit ou tel autre en réunion. Ils les voient circuler de service en service, d’atelier en atelier, de machine à café en machine à café et échanger avec untel, puis untel, etc …

Ne sachant pas vraiment en quoi consiste l’action syndicale, les salariés peuvent constater que militer c’est se « promener », discuter, boire des cafés et ne pas être « au travail » et, malgré tout, continuer à percevoir son salaire. C’est les vacances !

Le pourquoi :
Le législateur a confié aux OS l’étude et la défense des droits ainsi que des intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels, des salariés.

C’est une première raison qui fait que tout « bon militant » doit aller à la rencontre des salariés pour entendre leurs réclamations, collecter leurs inquiétudes, leurs interrogations et prendre le pouls de l’entreprise ou de l’établissement.

Une deuxième raison réside dans le fait que la CFDT a fait de ses adhérents les piliers de son action. De fait il est indispensable de les rencontrer régulièrement afin de les écouter, de recueillir leur avis et de les informer.

Ce qu’il faut en retenir :
Le syndicalisme tel que le conçoit la CFDT est un syndicalisme plaçant l’être humain au centre de ses préoccupations et ses adhérents au centre de ses pratiques.

Il ne peut donc y avoir de syndicalisme efficace sans échange et sans contact « physique » avec les adhérents et les salariés.

En revanche, il est indispensable que les militants et les militantes CFDT communiquent sur ce qu’est l’action syndicale et expliquent concrètement à quoi cela correspond.