La CFDT s'attaque aux Risques Psycho Sociaux.

La CFDT s'attaque aux Risques Psycho Sociaux.

Lors de son dernier congrès le Syndicat Chimie Energie CFDT Centre Val de Loire avait décidé de réunir une fois par an l’ensemble des Délégués Syndicaux pour aborder des thématiques en lien avec les attentes des collectifs de section.

C’est dans ce cadre que le Conseil du Syndicat a décidé d’organiser une assemblée générale élargie, autours de la thématique des Risques Psycho Sociaux.

Compte tenu de l’étendue du territoire du syndicat et afin de favoriser la participation du plan grand nombre, le Conseil a fait le choix de proposer deux dates. Le 13 mars au nord du syndicat et le 14 au sud.

Ainsi les délégués syndicaux ont été invités, accompagnés par les délégués du personnel, les élus CE et CHSCT de leur entreprise à participer à une des deux Assemblées Générale.

En tout, ce sont 125 militants issus de 47 sections syndicales qui ont pris part à ces journées placées sous le signe à la fois de l’acquisition de compétences, de la convivialité et du renforcement des liens entre les sections et le syndicat.

A l’issue d’un temps ludique consacrée à l’appropriation de ce que sont les Risques Psycho Sociaux, leur construction, leur manifestions, leur conséquences, les participants ont à la fois pu partager leur expérience et leur vécu avant de débattre avec des experts sur les aspects techniques et des intervenants de la CFDT sur la dimension stratégique et politique.

Au cours de chaque journée, plusieurs témoignages de militants ont mis en évidence le mal être, non seulement des salariés, mais aussi des militants qui qui font face à de nombreuses situations de souffrances sans vraiment savoir comment agir de façon pertinente.

Les échanges ont mis en avant que les outils existent (enquêtes flash, formation sur les RPS, etc …), que des soutiens sont possible (à l’interne comme à l’externe de la CFDT), que le cadre réglementaire est connu (loi, code du travail, accords, …) mais qu’il n’existe pas réponse type et que chaque situation doit faire l’objet d’un examen particulier au plus près des salariés.