Idée reçue N°9 : Les syndicats veulent la mort des entreprises.

Idée reçue N°9 : Les syndicats veulent la mort des entreprises.

L’origine de cette idée :
L’idée circule que les syndicats sont des empêcheurs de tourner en rond, que par leur action ils coûtent à l’entreprise.

Les mesures qu’ils obtiennent par le rapport de force (grève par exemple, etc ..) ou par la loi (réduction du temps de travail) sont contraires aux intérêts de l’entreprise. Bref que les OS sont une menace pour l’emploi et la pérennité des entreprises.

Le pourquoi :
Le champ social est par définition l’opposition d’intérêts contradictoires : le profit de l’entreprise et le bien-être des salariés.

Il est évident que le progrès social a un coût, une augmentation de salaire, sera une charge financière supplémentaire pour l’entreprise, l’amélioration des conditions de travail, la préservation de l’intégrité physique et morale de salariés, la formation professionnelle aussi.

Il est aussi vrai qu’une entreprise en grève ne rentre plus d’argent.

Ce qu’il faut en retenir :
Pour autant, des salariés qui se sentent bien dans leur travail sont plus productifs, plus innovants, plus performants, plus impliqués dans leur entreprise. Les accidents et les maladies, le chômage, au-delà de la blessure et des souffrances des personnes, coûtent énormément d’argent à la collectivité au détriment des entreprises au bout du compte.

Par ailleurs, les grèves sont, pour la CFDT la dernière option et surtout le symptôme d’un échec du dialogue social où l’employeur porte souvent une lourde responsabilité.

L’action de la CFDT prend en compte la pérennité des entreprises, gage du maintien de l’emploi Pour autant elle ne peut laisser faire n’importe quoi. La CFDT se bat pour une juste répartition des profits entre les salariés, l’entreprise et les actionnaires.

Force est de constater que depuis quelques décennies, la part de la richesse produite par les entreprises va davantage à la rétribution des actionnaires qu’à celle des salariés, ce qui est une dérive néfaste.